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Soupçonné d’avoir commis un terrible meurtre en août 2017, un homme âgé de 67 ans est passé aux aveux. Il a été écroué.
Interpellé mardi 15 octobre, un sexagénaire a été mis en examen pour meurtre de son épouse et atteinte à l’intégrité d’un cadavre dans les Yvelines. Comme le rapportent plusieurs médias qui citent Le Parisien, le parquet de Versailles a affirmé que le retraité a admis avoir "étranglé" sa compagne, "découpé" son corps, et ensuite "brûlé" le cadavre. A la suite de ces aveux, l’homme a été placé en détention provisoire.
Un promeneur avait découvert les restes calcinés de la victime en bordure d’un chemin isolé à Vernouillet le 31 août 2017. Grâce à un l’autopsie et des tests génétiques, les enquêteurs ont établi que le corps était celui d’une personne de sexe féminin, âgée de plus de 10 ans et mesurant moins de 1,65m.
Basée sur ce rapport, la police avait lancé un appel à témoin, mais n’était pas parvenue à identifier la victime. En juin, elle a fait un rapprochement avec une autre enquête menée dans le département des Hauts-de-Seine, selon laquelle le compagnon d’une femme de 68 ans, avec qui il vivait à Boulogne-Billancourt, avait signalé sa disparition fin 2017. Les policiers avaient alors remarqué, dans le cadre de cette enquête, des mouvements suspects sur des comptes bancaires. Des prélèvements génétiques sur des objets ayant appartenu à la victime ont été réalisés.
Après la vérification des résultats de ces prélèvements au fichier des empreintes génétiques, les enquêteurs ont pu établir le lien avec la défunte de Vernouillet. Arrêté par la police, le sexagénaire a avoué avoir "étranglé" sa compagne "dans le cadre d’une dispute", puis avoir découpé son corps avec une scie. Il a ensuite brûlé le cadavre avec de l’essence dans un endroit "qui lui est apparu comme (...) sûr pour (le) cacher", détaille le parquet. L’homme a expliqué que sa compagne "était en crise". Il était "affolé" qu’il ne pouvait plus se contrôler selon ses dires. "J’ai des remords. Je m’en veux terriblement", a-t-il regretté.
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