La thèse accidentelle évoquée par les pompiers a été retenue par la préfecture de police comme étant à l’origine de l’incendie spectaculaire survenu samedi soir devant le bâtiment abritant le groupe Les Echos-Le Parisien.
Huit véhicules garés en stationnement devant les locaux du journal Le Parisien à Paris sont partis en fumée samedi soir. Selon les pompiers, le drame serait d’origine accidentelle, car il a été causé par une défaillance technique sur le véhicule à l’origine du feu par propagation. La préfecture de police a confirmé cette thèse de l’incendie, rapporte Le Parisien. L’automobiliste de la voiture à l’origine du feu, a essayé tenté de l’éteindre sans y parvenir et a quitté les lieux pour se réfugier dans un endroit sûr.
Les faits se sont déroulés vers 19 heures après qu’une première voiture en stationnement a brusquement brûlé à cause d’une défaillance technique. Le sinistre est survenu en marge l’acte VII de la mobilisation des Gilets jaunes. Le feu s’est ensuite répandu à d’autres véhicules provoquant un gigantesque brasier, au pied de la station de métro aérienne Bir-Hakeim (XVe), boulevard de Grenelle. Il s’agit d’un lieu très fréquenté par les touristes, car il se trouve à proximité des quais de Seine et de la tour Eiffel.
Durant la journée de ce samedi, des groupes ont manifesté leur défiance envers les journalistes, sous les fenêtres de BFM, d’Europe 1 ainsi et devant le siège de France Télévisions. Dans la soirée, de nombreuses personnalités, dont la maire PS de Paris Anne Hidalgo, ont dénoncé un incendie "inadmissible". Ils ont d’ailleurs apporté leur soutien aux rédactions du journal faisant implicitement le lien avec le mouvement des Gilets jaunes.