Lamine Dieng, un Franco-Sénégalais est décédé après une arrestation musclée à Paris en 2007. Le gouvernement français s’est engagé à verser la somme de 145 000 aux proches du défunt pour solder les poursuites contre le pays.
Le Franco-Sénégalais nommé Lamine Dieng est mort, le 17 juin 2007, dans un fourgon de police à Paris, après avoir été immobilisé alors qu’il résistait à son interpellation à Ménilmontant dans le XXe arrondissement. Déboutés par la justice française, les proches du jeune homme avaient alors saisi la Cour européenne des droits de l’homme.
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Après 13 ans de procédure, l’Etat français a passé un accord à l’amiable avec la famille de Lamine Dieng. Afin de solder les poursuites contre la France, le gouvernement va donc verser 145 000 euros de dommages et intérêts aux proches du Franco-Sénégalais, selon la Cour européenne des droits de l’homme à l’agence France-Presse. L’affaire est donc désormais close.
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Pour la famille du défunt, cette décision de la justice française est une "victoire". " Nous avons vécu treize années de combat contre le déni de justice, face à une institution qui nous a systématiquement refusé un procès pour les responsables de la mort de notre fils, frère, oncle", selon les proches de Lamine Dieng dans un communiqué.
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