Dans une vidéo postée sur Twitter, la compagne de Jérôme Rodrigues, l’une des figures des Gilets jaunes, dénonce "un coup de pub" du procureur. Il a été placé en garde à vue pour des soupçons de violences sur sa compagne Jennifer Velasques.
Soupçonné de violences conjugales sur sa compagne Jennifer Velasques, Jérôme Rodrigues, l’une des figures des Gilets jaunes, a été placé en garde à vue dans la matinée du 28 juillet. La jeune femme a été conduite à l’hôpital avant d’être relâchée dans la journée. Pour faire taire les mauvaises langues, elle s’est montrée rassurante dans une vidéo sur Twitter. "Je n’ai subi aucune violence. Tout va bien pour moi", a-t-elle affirmé sur le récit de sputniknews.com. Dans la même vidéo, une amie de Jennifer Velasques, dénonce la situation en évoquant une "pression contre Jérôme" Rodrigues.
En vacances chez des amis à Thorigny, Jennifer Velasques souffrait d’une crise d’angoisse et de douleurs au ventre et a appelé les pompiers. Une fois sur place, les secours ont appris que Jérôme Rodrigues et sa compagne avaient une violente dispute. Leurs hôtes se sont interposés, mais affirment qu’il n’y a pas eu de violences physiques. Jennifer Velasques aurait expliqué aux médecins qu’elle a été bousculée et aspergée d’eau. De son côté, l’homme connu comme étant une des figures des Gilets jaunes admet dans son audition qu’il s’est énervé, a crié et jeté de l’eau au visage de sa compagne sans jamais la toucher. La garde à vue de Jérôme Rodrigues a été levée le 28 juillet au soir, a annoncé le parquet de La-Roche-sur-Yon.
Dans une interview accordée à l’AFP le 28 juillet dans l’après-midi, Jennifer Velasques a estimé que "le procureur de la République a décidé de faire son coup de pub en plaçant Jérôme en garde à vue". Elle a raconté qu’elle a été auditionnée à sa sortie de l’hôpital. La compagne de Jérôme Rodrigues ajoute que ses enquêteurs ont essayé de lui faire dire un tissu de mensonges, dont celui d’avoir subi des violences conjugales. Dimanche soir, le parquet a jugé nécessaire de publier "des éléments objectifs" pour "éviter la propagation d’informations parcellaires ou inexactes". Le parquet n’écarte pas la possibilité d’engager "ultérieurement" des poursuites.
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Fake news merdiatique... encore ... non @J_Rodrigues_Off n’as pas frappé ça conjointe !!! Attention avec la nouvelles loi ca peut aller loin !! @LibreQg @J_Rodrigues_Off @prizc @drouet_eric @DidierMaisto @afpfr @anatolium pic.twitter.com/4eY25lQIcm
— Maxime Nicolle (Fly Rider) officiel (@FlyRiderGj) 28 juillet 2019