Le 3 juillet 1986, Isabelle Mesnage, une jeune informaticienne de 20 ans, était partie en randonnée. Elle avait été retrouvée morte, et mutilée, près d’Amiens.
Le samedi 12 juin 2021, Jacques Rançon a été condamné par la cour d’assises de la Somme, à 30 ans de réclusion criminelle assortis d’une peine de sûreté de 20 ans. Cet ancien cariste-magasinier était poursuivi pour le viol et le meurtre d’Isabelle Mesnage en juillet 1986. Comme le rapporte France Info, les jurés dans cette affaire ont suivi les réquisitions de l’avocate générale. "Dans la tête de Jacques Rançon, tout est sexuel, une sexualité violente", avait expliqué Anne-Laure Sandretto pendant ses réquisitions.
Déjà en 2019, Jacques Rançon, 61 ans, avait confié avoir violé Isabelle Mesnage, avant de l’étrangler. Pour essayer d’effacer d’éventuelles traces d’ADN, l’assassin avait mutilé le sexe et les seins de la jeune informaticienne de 20 ans.
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L’avocat de Jacques Rançon, Gérald Brivet-Galaup, avait plaidé l’acquittement. Et il a commenté : "nous ne sommes pas très surpris. Le délibéré a quand même duré plus de quatre heures. Dans un dossier pareil, c’est une petite victoire car cela démontre que le verdict a été discuté". Aussi, "la logique voudrait qu’il fasse appel", a continué l’homme de loi. Pour sa part, Didier Seban, avocat des parties civiles, a fait part de sa "satisfaction" face à "l’idée que la justice est enfin rendue dans une affaire qui a aujourd’hui 35 ans".
En 2018, Jacques Rançon avait déjà été condamné à la réclusion à perpétuité, pour les viols et meurtres de deux autres femmes à côté de la gare de Perpignan, en 1997 et 1998.
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