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Des vidéos montant l’arrestation musclée d’un livreur en scooter de 42 ans, décédé deux jours après les faits, ont été largement relayées sur les réseaux sociaux. Ces images témoignent des violences policières.
Cédric Chouviat, un livreur de 42 ans, a été interpellé par la police sur le quai Branly (Paris), alors qu’il téléphonait en conduisant son scooter, vendredi 3 janvier. Des vidéos prises par des témoins ont été diffusées lors d’une conférence de presse au siège de la Ligue des droits de l’Homme, mardi 7 janvier, note Le Monde. Elles montrent les conditions musclées dans lesquelles s’est déroulée l’arrestation.
Sur les séquences, le livreur, avec son casque toujours sur la tête, est plaqué au sol, les jambes en mouvement, puis devenues immobiles. Alors qu’il est face contre terre, Cédric Chouviat a fait un arrêt cardiaque. Il a été transporté en urgence en réanimation à l’hôpital Georges-Pompidou, mais il a succombé dans la nuit du 5 janvier.
Une deuxième vidéo montre #CédricChouviat lors du contrôle qui a conduit à sa mort, vendredi dernier. On le voit filmer les forces de l’ordre. Nous rappelons que rien interdit dans la loi de filmer les fonctionnaires de police. pic.twitter.com/udtMQK6QLX
— LDH France (@LDH_Fr) 7 janvier 2020
Me William Bourdon, cité par Le Parisien, a souligné "la dangerosité de ce plaquage ventral qui a provoqué dans le passé de nombreux décès". L’avis médical donné à la famille du défunt révèle que celui-ci est décédé d’un "arrêt cardiaque consécutif à une privation d’oxygène". L’autopsie a confirmé une asphyxie et une fracture qui serait probablement due à une strangulation.
Pour la famille du livreur et ses avocats, il s’agit d’une "bavure policière". Mardi 7 janvier, une plainte pour "violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner" a été déposée.
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