Alexis RUBEN/ BRST/SIPA
Une vidéo montrant des exilés, forcés à errer à proximité de la capitale française dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19 novembre, et suivis par des policiers, a créé un véritable tollé sur la toile.
Ils étaient presque 400, parmi le millier d’individus qui n’a pas pu bénéficier de l’opération de mise à l’abri menée après le démantèlement du campement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), selon Yann Manzi, fondateur de l’association Utopia56, à la Presse Française. L’organisation accompagnait ces exilés.
"On était en maraude pour distribuer de la nourriture, des couvertures, sur Aubervilliers, Saint-Ouen, Saint-Denis et on a suivi ces personnes prises en chasse toute la nuit, jusqu’à 5h du matin, par la police", a expliqué M. Manzi.
Pour lui, c’est juste "inhumain", et l’objectif de la police, c’était clairement "de les rendre fous, d’éclater ces groupes et d’en arrêter certains pour remplir les centres de rétention, pour faire disparaître les 1.000 personnes qui sont restées sur le carreau".
La préfecture de police de Paris n’a pas voulu s’exprimer.
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Regardez :
En pleine nuit (00H30), la police intervient pour évacuer des réfugiés en train de dormir dans un parc à Aubervilliers. Ils les suivent pendant près d’une demi heure sous la pluie.
Il s’agit d’un groupe du camp de Saint-Denis non pris en charge la veille durant l’évacuation. pic.twitter.com/GR7ATfpEkT
— Remy Buisine (@RemyBuisine) November 18, 2020
