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Ce vendredi 23 mai, la cour d’assises de Paris clos les débats sur le braquage de Kim Kardashian, survenu en 2016 lors de la Fashion Week. Le verdict est attendu dans la soirée, comme le rapporte Le Monde.
Les dix hommes jugés dans cette affaire ont comparu libres tout au long du procès, qui a duré quatre semaines. Le président de la cour, David De Pas, leur a permis de quitter le tribunal pendant les délibérations, à condition de revenir à 19 heures. Certains accusés, âgés de plus de 65 ans, sont surnommés les "papys braqueurs".
Aomar Aït Khedache, considéré comme le cerveau de l’opération, a présenté ses regrets par écrit. Sourds et quasi muet, ses mots ont été lus par son avocate : "Je demande pardon... mille pardons à mon fils". Didier Dubreucq, hospitalisé pendant le procès, a nié toute implication via une lettre transmise par son avocat : "Jamais je n’ai participé au vol". D’autres accusés ont reconnu leur responsabilité, comme Yunice Abbas : "Je regrette profondément, j’assume mes actes".
L’avocate générale, Anne-Dominique Merville, a requis dix ans de prison contre quatre accusés. Elle a rappelé que ces hommes avaient déjà de lourds antécédents judiciaires : "Ce ne sont pas des amateurs, mais des professionnels du braquage". Elle a également appelé à ne pas se laisser attendrir par leur âge avancé.
Les avocats de la défense ont souligné l’âge de leurs clients. "Une peine de prison à leur âge, c’est une condamnation à vie", a déclaré Me Frank Berton. Il a aussi rappelé que Kim Kardashian avait pardonné à Aït Khedache : "Elle croit en la deuxième chance".