ISA HARSIN/SIPA
La fusillade a éclaté à la mi-journée du dimanche 1er novembre dans un quartier populaire de Montpellier. Un blessé, un des membres des deux groupes, est à déplorer.
La victime a été admise à l’hôpital Lapeyronie, rapporte la presse française. Elle a été placée sous la protection policière, selon le commissaire Eric Agniel, de la direction départementale de la sécurité publique. La gravité de ses blessures n’a pas été communiquée.
Les échanges de coups de feu se sont déroulés pendant plusieurs minutes, vers 13h00 (heure française) au pied de la Tour d’Assas, plus grande tour de Montpellier, située dans le quartier de la Mosson. Les protagonistes de cette fusillade étaient munis "d’armes longues et d’armes de poing", a ajouté le commissaire.
Une fois sur les lieux, des militaires de l’opération Sentinelle ont aidé les gendarmes et la police. Quelques heures plus tard, un escadron de la gendarmerie mobile a été dépêché sur place.
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Pour le moment, l’hypothèse privilégiée est celle d’un règlement de comptes, a affirmé une source policière, sachant que l’enquête a été confiée à la police judiciaire.
Chez Midi Libre, un riverain raconte : "j’étais en train de me rendre à la pharmacie quand les coups de feu ont retenti. On a rapidement vu que c’étaient deux bandes rivales qui se tiraient dessus au pied de la tour d’Assas". Un autre témoin s’exprime : "moi, j’étais chez mes parents et je vous avoue qu’on aurait cru, avec l’écho, que les tirs étaient dans leur appartement", et que "c’est hallucinant de voir ça".
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