Trafic de drogues : un cadre LREM mis en examen

LINFO.RE – créé le 31.10.2019 à 21h22 – La rédaction

	Tweet

Moussa Ouarouss, un député suppléant LREM des Yvelines, a été interpellé par les enquêteurs dans une affaire de trafic de drogues entre la France et le Maroc.

A lire également

Vaccination des Français : progrès constaté en 2023, mais des progrès sont encore à faire

Rues sans nom : 1,8 million de Français doivent changer d’adresse

Trafic en lien avec une région au Maroc

Selon les informations de Sputnik France, sur le récit de l’AFP, le cadre local de LaREM à Reims, Moussa Ouarouss, est impliqué dans une affaire de trafic de drogues. Fin août, les forces de l’ordre ont réalisé des saisies "relativement importantes". Ainsi, il a été interpellé avec six à huit personnes, dans le cadre de cette enquête portant sur un trafic de stupéfiants en lien avec la région du Rif (Maroc).

Plusieurs accusations

A l’AFP, une source proche du dossier a affirmé que Moussa Ouarouss est mis en examen pour importation, transport et détention de produits stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs. Cette arrestation entre dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille, confiée aux gendarmes de la section de recherches de Reims.

D’après les informations, il y a eu une période où il était relativement actif, mais au moment où il a été interpellé, "il était en retrait depuis quelque temps". Selon cette même source, il a été placé sous contrôle judiciaire et l’instruction est toujours en cours.

"Cette affaire ne m’inquiète pas du tout"

Contacté par AFP, l’homme de 33 ans a souligné ne pas vouloir réagir sur le fond de cette affaire. "J’ai répondu aux questions des enquêteurs. Cette affaire ne m’inquiète pas du tout", a-t-il annoncé en affirmant avoir déposé plusieurs plaintes pour diffamation.

Plus de contacts avec lui

Par ailleurs, Moussa Ouarouss est également un ex-membre du PS. Il est le député suppléant de Nadia Hai, élue lors des législatives en juin 2017 à Trappes (Yvelines). Cette dernière a été interrogée par AFP concernant cette affaire, elle a répliqué ne plus avoir de contacts avec son suppléant depuis plusieurs mois en raison de "désaccords politiques". Toutefois, "je suis tombée de la chaise quand on m’a parlé de cette affaire, mais je crois en la présomption d’innocence", a-t-elle renchéri.