Illustration Mathieu Pattier/SIPA
Tyler Vilus, surnommé Abou Hafsa en Syrie, comparaît, à partir de jeudi 25 juin, devant la cours d’assises spéciale de Paris pour des actes commis en zone de guerre.
Interpellé à l’aéroport Atatürk d’Istanbul, 2 juillet 2015, le procès de Tyler Vilus, devant la cours d’assises spéciale de Paris, est ouvert jeudi 25 juin après cinq ans passés en prison.
Ce jeune homme de 30 ans originaire de Troyes (Aube), qui figure parmi les premiers djihadistes français, est poursuivi pour "direction d’un groupement terroriste", "association de malfaiteurs" et "meurtres en bande organisée". Il est accusé des actes terroristes commis en Syrie entre 2013 et 2015, indique le journal Libération. Tyler Vilus était un ancien émir de l’Etat islamique.
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Au moment de son interpellation, Tyler Vilus était un cadre éminent de l’EI. Selon les enquêteurs, ce Français est devenu à la fois recruteur, combattant, membre de la police et aussi chargé de la propagande de Daech.
De son côté, l’administration pénitentiaire, dans son rapport, décrit un homme "charismatique et idéologue", une "forte personnalité", une "certaine aura", et ayant un rôle "prépondérant". En prison, Tyler Vilus, qui n’était aucunement violent, a entamé une licence de psychologie, rapporte Francetvinfo.fr.
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