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L’islamologue suisse, Tariq Ramadan, fait l’objet d’une quatrième plainte pour viol en réunion. Invité dans les studios d’Europe1 lundi 26 août, son avocat, Me Emmanuel Marsigny, s’est exprimé sur le sujet.
Déjà mis en examen pour deux viols depuis février 2018, Tariq Ramadan est visé par une nouvelle plainte en France, pour un viol en réunion en 2014. Alors que ce nouveau cas pourrait entraîner d’autres poursuites et menacer la liberté de l’islamologue suisse, son avocat a indiqué que la plainte déposée "n’est pas instruite, elle n’a aucune pièce, aucun élément". Me Emmanuel Marsigny a donc estimé qu’il était trop tôt pour considérer qu’elle puisse nuire à son client.
Selon l’avocat, il s’agit pour le moment d’"un non-événement sur le plan judiciaire". Invitant à la plus grande prudence, Me Emmanuel Marsigny a prévenu : "N’allez pas trop vite", "Laissez la justice faire son travail". Le conseil de Tariq Ramadan s’est par ailleurs dit certain que cette plainte pour viol en réunion qui se serait produite il y a cinq ans n’aboutira pas.
"A chaque fois qu’il y a eu un emballement judiciaire pour des choses présentées comme défavorables, cela s’est toujours retourné en sa faveur", a-t-il argué, d’autant plus que le dossier était totalement vide, selon ses dires. Il savait que depuis la libération de Tariq Ramadan en novembre 2018, tout serait entrepris pour tenter de le culpabiliser une nouvelle fois.
Me Emmanuel Marsigny a par ailleurs parlé d’une contre-expertise allant à l’encontre du récit de la deuxième plaignante concernant ses échanges avec Tariq Ramadan. D’après le rapport dévoilé par Europe1, les messages avec l’islamologue ne dateraient pas d’avant le viol qu’elle dénonce, contrairement à ce qu’elle avait dit.
L’expertise du téléphone de la présumée victime prouverait également que celle-ci a menti. "Les accusations se sont toutes effondrées les unes après les autres", a souligné l’avocat de Tariq Ramadan, qui attend que la justice française réagisse dans la fermeté. Pour Me Marsigny, "mentir à ses juges pour essayer de conforter sa thèse" est quelque chose de grave.
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