Dimanche 11 août, le groupe Etat islamique ou EI a diffusé une vidéo sur laquelle il a proféré une menace contre la coalition internationale et les kurdes. "Le feu de la bataille entre nous et eux, a été rallumé et va s’intensifier", clame le groupe.
Depuis sa défaite territoriale en mars, le groupe Etat islamique ou EI a posté deux vidéos sur son organe de propagande, rapporte Le Figaro. Dimanche 11 août, il a promis dans une vidéo d’intensifier son "combat" contre la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et ses alliés kurdes en Syrie. D’ailleurs, une série d’attentats visant notamment les forces kurdes a été menée par l’EI. Ces actes ont été perpétrés dans ses ex-fiefs, au nord et nord-est de la Syrie.
Des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les combattants kurdes et soutenues par la coalition internationale anti-djihadiste avaient mené un combat dans l’est de la Syrie. Et le 23 mars dernier, la chute du "califat" a été annoncée après la prise de cet ultime bastion des djihadistes. Toutefois, l’EI est en train de "ressurgir en Syrie", selon le rapport du Pentagone. Car des combattants du groupe et des "cellules dormantes" sont encore disséminés dans plusieurs régions du pays.
Dans cette seconde vidéo adressée à ses partisans, l’EI a proféré une menace. "Le feu de la bataille entre nous et eux a été rallumé et va s’intensifier", a-t-il soutenu. Par ailleurs, la séquence d’une dizaine de minutes montre des images de représailles. Des scènes de décapitation et de tirs à bout portant sur des personnes présentées comme des combattants kurdes kidnappés par les djihadistes ont été dévoilées.
Par ailleurs, le groupe a aussi diffusé des reportages télévisés et des témoignages confirmant la présence de l’EI en Syrie et affirmant que le groupe n’a pas été vaincu. Dans cette vidéo, figure également une photo de Donald Trump montrant une carte des zones autrefois contrôlées par l’EI pour annoncer l’éradication du "califat". D’ailleurs dans la première vidéo du 29 avril dernier, pour la première fois depuis 5 ans, le chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi y apparaissait. Il avait promis que l’EI "se vengerait" au nom de ses membres tués et que le combat contre l’Occident était "une longue bataille".
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