La famille de la jeune réunionnaise Dinah qui s’est suicidée début octobre près de Mulhouse dans le Haut-Rhin réclame la vérité sur ce fait-divers qui a bouleversé les habitants de La Réunion et la Métropole.
La Réunionnaise Dinah a mis fin à ses jours au domicile de ses parents à Kingersheim, près de Mulhouse dans le Haut-Rhin au débit du mois d’octobre. Son suicide serait lié au calvaire qu’elle a vécu pendant deux ans en étant victime de harcèlement scolaire. Les proches de l’adolescente de 14 ans vont déposer "plusieurs plaintes" afin de "faire jaillir la vérité" sur ce drame, a affirmé ce jeudi leur porte-parole. "Plusieurs plaintes vont être déposées dans les prochains jours en complément de l’enquête déjà ouverte" par le parquet de Mulhouse (Haut-Rhin) pour "harcèlement", a affirmé le président de l’association contre le harcèlement scolaire Hugo !, Hugo Martinez, 22 ans. Ce dernier "accompagne" la famille de l’adolescente, rapporte Europe1.
Cette déclaration a été faite ce jeudi 18 novembre, journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école. Toutefois, la famille de Dinah a souligné qu’elle ne déposerait les plaintes qu’après la fin du deuil musulman de 40 jours pour déposer plainte. Dans la foulée, les enquêteurs procèdent à plusieurs auditions et exploitent également les réseaux sociaux et le téléphone de la jeune réunionnaise, a déclaré à la procureure de la République de Mulhouse, Edwige Roux-Morizot. "Le souhait de la famille, c’est véritablement de faire jaillir la vérité, que justice soit faite", pour "la mémoire" de l’adolescente, mais aussi pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, a noté Hugo Martinez.
Lors d’une marche blanche organisée fin octobre en mémoire de Dinah, la mère de la Réunionnaise a mis en cause plusieurs de ses camarades. Les parents de la jeune victime accusent des jeunes filles qu’elle côtoyait au collège de l’avoir harcelée après ses confidences sur son homosexualité. L’office central de lutte contre la haine en ligne a été également saisi.
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