KONRAD K./SIPA
L’homme était soupçonné d’au moins quatre agressions sexuelles et une tentative de viol commises entre 2016 et 2021.
Selon de sources policières et judiciaires, un détenu de 27 ans a été retrouvé mort "la gorge tranchée" dans sa cellule, dans la soirée de jeudi 11 novembre, où il avait été incarcéré la veille. Le jeune homme était suspecté de quatre agressions sexuelles et d’une tentative de viol dans la Loire.
Le codétenu du suspect avait alerté les gardes affirmant l’avoir vu gisant dans son lit ensanglanté. Les pompiers, les surveillants du centre pénitentiaire de La Talaudière et l’équipe médicale sont immédiatement intervenus, mais n’ont pas réussi à le ranimer.
Le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz, avait déclaré que les victimes sont des femmes, âgées de 15 à 50 ans. Elles étaient agressées dans des lieux publics, alors qu’elles s’y trouvaient tôt le matin ou tard le soir. Selon le magistrat, les victimes avaient formellement reconnu le suspect.
En septembre 2019, une jeune fille de 18 ans avait déclaré avoir été agressée sexuellement par un individu masqué. Selon les informations rapportées par 20 Minutes, des traces ADN retrouvées sur son pantalon avaient permis d’isoler un profil génétique masculin déjà enregistré dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques. Le même profil était présent dans quatre autres affaires d’agressions sexuelles et de tentative de viol.
Le procureur de la République a prévenu que le suicide est l’hypothèse privilégiée. Une autopsie sera pratiquée lundi 15 novembre. Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect s’est tranché la carotide avec un morceau de lame dans le rasoir en plastique fourni par l’administration pénitentiaire.
Originaire de Firminy dans la Loire, l’homme est suspecté d’une dizaine d’agressions sexuelles, depuis mars 2016.
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