Le hashtag #Noisiel, en lien avec une sextape de deux hommes, a fait son apparition sur Twitter. Ce hashtag partagé plusieurs milliers de fois a été accompagné d’une vague de haine homophobe.
La mise en ligne d’une sextape, montrant deux hommes en plein ébats sexuels, a suscité des milliers de commentaires homophobes sur Twitter en l’occurrence, mardi et mercredi 27 novembre derniers. Le visage de l’un des hommes, un résident de Noisiel (Seine-et-Marne), a été reconnu sur la vidéo. Il a ensuite été la cible d’un cyberharcèlement.
Selon ses proches, le jeune homme, reconnaissable sur la vidéo, a été victime de harcèlement "direct sur son numéro privé" en recevant des menaces. Il a alors pris la décision de quitter le territoire français.
Selon Marine Giner-Dufour, porte-parole de l’association ’Urgence Homophobie’, la victime d’un cyberharcèlement a été dans l’obligation de quitter la France "pour se mettre en sécurité dans un autre pays", rapporte 20 Minutes.
A la suite de ce cyberharcèlement, Marine Giner-Dufour a indiqué que les associations de défense des personnes LGBT "veulent des actes". Elle a attaqué Twitter, qui selon elle, "ne fait absolument pas son travail" en indiquant que "la vidéo a été supprimée sur le compte principal [qui l’a publiée], mais elle a été reprise par d’autres comptes".
Elle a aussi tenu à souligner qu’il faut rappeler aux gens que partager ce genre de vidéos, "c’est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende". Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de rappel, a-t-elle aussi indiqué.
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