Illustration/SIPA
A son arrivée à l’aéroport de Roissy, ce collectionneur qui revient du Mexique a été contrôlé par la douane avec trois sacs de bagages contenant 80 oiseaux. Les 79 étaient encore en vie.
Ce collectionneur en provenance du Mexique n’a pas échappé à la douane française. A son arrivée à l’aéroport de Roissy vendredi, il a été interpellé les autorités qui ont fouillé les cinq bagages à main de cet Autrichien vivant en Allemagne. Contre toute attente, les douaniers ont découvert 80 oiseaux, dont 79 encore vivants, à l’intérieur de trois de ses sacs. Les volatiles répartis dans 15 boîtes étaient de petite taille et issus de différentes espèces. Selon une source proche du dossier, le passager en question était un retraité passionné par les oiseaux.
Depuis vendredi, la majorité des oiseaux sont morts. Seuls 24 "très fragiles, beaucoup d’entre eux étant consommateurs de nectar", ont survécu, souligne la source citée par Ouest France. Leur survie est difficile à cause des conditions de transport et le stress lié à leur capture, a-t-elle ajouté. Les services vétérinaires les ont pris en charge. Les volatiles devaient ensuite être acheminés ce mercredi à un point de chute dans la région Rhône-Alpes-Auvergne.
A son arrestation, le passager a déclaré qu’il était passionné par les oiseaux. L’Autrichien qui a déjà fait l’objet de poursuites similaires en Allemagne sera jugé à une date ultérieure. A la suite de cet incident, le directeur général de la Ligue de protection des oiseaux, Yves Verilhac a dénoncé l’absence de centre pour la prise en charge des animaux placés en quarantaine à l’aéroport de Roissy. Il a alors indiqué que les chances de survie des volatiles étaient compromises par un "système merdique où tout le monde se repasse la patate chaude".
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