Quelques milliers de "Gilets Jaunes" ont répondu à un appel national à manifester, samedi 7 septembre. Des heurts et plusieurs verbalisations ont été recensés dans plusieurs grandes villes de France.
Depuis le début du mouvement, la mobilisation a toujours été forte à Montpellier. Selon la préfecture, relayée par France Info, 2 000 manifestants, dont près de 500 "black blocs", ont défilé, samedi 7 septembre.
Près de la gare, des heurts se sont produits entre les manifestants et les forces de l’ordre. Il y a eu des jets de projectiles de la part des manifestants et des tirs de gaz lacrymogènes venant des forces de l’ordre. La préfecture a compté deux interpellations pour jets d’engins incendiaires et possession de couteaux.
Selon France Bleu Hérault, une voiture de police a été incendiée à l’angle de la rue Saint-Guilhem et de la rue Alexandre-Cabanel. La préfecture a fait savoir qu’aucun blessé n’était à déplorer.
Voiture de police en feu les pompiers sont sur place #GiletsJaunes #montpellier @MLMontpellier @Midilibre pic.twitter.com/i1kXgxlbZ6
— Richard DE HULLESSEN (@RDEHULLESSEN) 7 septembre 2019
Dans la capitale, la préfecture de police a interpellé 73 manifestants. Les forces de l’ordre ont dispersé les "Gilets Jaunes" qui ont tenté de se rassembler près des Champs-Elysées.
Tentative de regroupement sur les #ChampsElysées.
Les #policiers ont dispersé les manifestants et procédé à 55 verbalisations.— Préfecture de Police (@prefpolice) 7 septembre 2019
#manifestation gilets jaunes Intervention dynamique et immédiate des BRAV sur un cortège sauvage.
Interpellations en cours sur le secteur Babylone/Invalides.
Retour au calme.— Préfecture de Police (@prefpolice) 7 septembre 2019
Rouen a été choisie sur les réseaux sociaux comme étant la capitale régionale et nationale pour cette rentrée des "Gilets jaunes". Le préfet de la région Normandie avait pris en amont un arrêté pour interdire les manifestations et rassemblements, samedi 7 septembre, de 10 h à 22 h (heure locale). L’objectif est de protéger les commerces.
Mais l’arrêté préfectoral n’a pas empêché quelque 700 personnes de défiler dans la ville. Dans l’après-midi, quelques heurts ont éclaté. Selon France 3 Normandie, la vitrine d’une agence d’intérim rouennaise a été brisée et des mobiliers urbains ont été incendiés.
"Les manifestants ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Des sommations ont été faites et il y a eu l’utilisation de gaz lacrymogènes en réponse aux jets de projectiles. Les manifestants ont été éconduits et remis à l’extérieur du périmètre", a indiqué le sous-préfet de permanence, Jean-Eric Winckler.
Le sous-préfet a fait également état de 21 verbalisations et deux interpellations en flagrant délit pour des "actes caractérisés" contre les forces de l’ordre, relate France Info.
#GiletsJaunes à #Rouen. La situation dégénère entre la police et les gilets jaunes. Incendies, dégradations... pic.twitter.com/lS9814BYjm
— Elise Kergal (@EliseKergal) 7 septembre 2019
Environ 700 personnes ont aussi défilé à Lille, entre le centre-ville et le quartier de Wazemmes, d’après les chiffres indiqués par la préfecture. France Bleu Nord a de son côté parlé de 1 500 manifestants, confirmant une information venant des représentants des "Gilets Jaunes". Il y a eu deux interpellations, des vitrines brisées et des poubelles incendiées sur le boulevard Montebello, indique la préfecture.
Manifestation de rentrée des Gilets jaunes à #Lille. Environ 400 personnes en route vers Wazemmes pic.twitter.com/67hB52ugXw
— Arnaud Dufresne (@VdnAdufresne) 7 septembre 2019
— Arnaud Dufresne (@VdnAdufresne) 7 septembre 2019
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