La reconstitution du meurtre en juin 2011 de Marie-Jeanne, joggeuse réunionnaise de 17 ans a été organisée ce mercredi près de Tournon-sur-Ardèche.
C’est en présence de son agresseur présumé Anthony Draoui - un marginal de 20 ans qui a reconnu les faits - que s’est déroulée la reconstitution du meurtre de Marie-Jeanne Meyer ce mercredi 7 novembre en Ardèche.
Depuis sa mise en examen pour homicide volontaire, le meurtrier présumé de la jeune Marie-Jeanne est écroué dans le Vaucluse. Agé de 20 ans Anthony Draoui a confirmé qu’il avait bien poignardé à mort la joggeuse le 21 juin 2011.
Le meurtrier présumé de Marie-Jeanne n’a pas d’avocat, mais cela n’empêche pas la reconstitution a expliqué l’avocat des parents de la jeune fille, Me Jean-Christophe Leroy, devant la presse, avant de se rendre en voiture sur la scène de crime.
"L’accès à la reconstitution, sur les hauteurs boisées proches de la ville, était interdit à la presse par un important dispositif de forces de l’ordre. Des médecins légistes se sont également rendus sur place. Si Anthony Draoui reconnaît le meurtre, cette reconstitution permettra d’éclaircir certains points comme le démembrement de la jeune femme et les coups de cailloux portés à la tête" précise TF1.
Marie-Jeanne, tuée pour avoir refusé des avances
Lors de sa dernière audition par le juge fin septembre 2012, Anthony Draoui a avoué avoir poignardé à mortla jeune joggeuse le 21 juin 2011, "dans les collines surplombant Tournon-sur-Rhône où il vivait depuis plusieurs semaines, en rupture de la société".
Selon ses déclarations au juge, Anthony Draoui avait "invité la lycéenne à visiter son campement, avant de la tuer après son refus de l’embrasser".
Partiellement carbonisé et enterré dans un trou, le corps de la jeune Marie-Jeanne avait été découvert peu après mais le meurtrier présumé a été interpellé près d’un an après les faits "lors d’un banal contrôle ferroviaire à la frontière franco-espagnole".
Source : TF1 / Le Nouvel Observateur