Puy-en-Velay : venu se renseigner au commissariat, un gilet jaune se retrouve en détention provisoire

LINFO.RE – créé le 13.12.2018 à 09h15 – mis à jour le 13.12.2018 à 09h15 - La rédaction

	Tweet

Alors qu’il venait se renseigner au commissariat du Puy-en-Velay (Haute-Loire), un homme a été identifié par plusieurs policiers comme étant l’auteur présumé de violences en marge de la mobilisation des "Gilets Jaunes". Le parquet a fait savoir mercredi la détention provisoire du quadragénaire.

A lire également

Le chanteur Kendji Girac blessé grièvement par balle ce dimanche soir, son pronostic vital est engagé

Affaire Émile : pour la première fois après la découverte des ossements, sa mère s'exprime — Affaire Émile : pour la première fois après la découverte des ossements, sa mère s’exprime

Auteur des violences à Puy-en-Velay

Un homme âgé de 45 ans était venu mardi au commissariat du Puy-en-Velay (Haute-Loire) pour avoir des renseignements concernant une amende. Mais les fonctionnaires de police qui se sont mobilisés lors des manifestations des "Gilets Jaunes" le1er et le 8 décembre l’ont tout de suite reconnu comme étant l’auteur des violences dans la commune.

Le procureur de la République, Nicolas Rigot-Muller, confirmant une information de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, a précisé que le quadragénaire a été placé en garde à vue pour non seulement "outrage et violence sur personnes dépositaires de l’autorité publique", mais aussi pour "participation à un groupement illicite en vue de commettre des dégradations et violences".

Présenté à un juge

Nicolas Rigot-Muller a notamment indiqué que le présumé auteur des violences à Puy-en-Velay a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement vendredi, en comparution immédiate. "C’est curieux de demander des renseignements, voire de l’aide, à des personnes sur lesquelles vous exerciez des violences quelques jours auparavant", a-t-il estimé.

En Haute-Loire, douze personnes avaient été arrêtées à la suite de la mobilisation des "Gilets Jaunes" le 1er décembre au Puy-en-Velay où la préfecture avait été incendiée. En fin de journée du 8 décembre, la situation avait aussi dégénéré malgré un début de manifestation dans le calme.