Procès "Air Cocaïne" : un douanier plaide un service rendu à un ami

C’était "par pure amitié"

Quelque 680 kg de cocaïne avaient été retrouvés à bord d’un Falcon 50 qui s’apprêtait à décoller de Punta Cana (République dominicaine) vers la France en 2013. Depuis la saisie de la drogue, l’affaire baptisée "Air Cocaïne" a connu plusieurs rebondissements. Le procès a débuté ce lundi 18 février, . 

Dans ce cadre, le Toulonnais François-Xavier Manchet (54 ans) a comparu devant les assises des Bouches-du-Rhône.Il est accusé de complicité dans l’écoulement de la drogue d’un cartel mexicain en Europe via l’aéroport de Saint-Tropez - La Mole. Si l’accusation considère sa présence à l’aéroport dans le but d’éviter le contrôle minutieux d’étranges bagages, le douanier, lui, plaide un service rendu. C’était "par pure amitié", a-t-il déclaré devant les magistrats, jeudi 7 mars.

"M. Colin, pour moi, c’était du rêve"

Le quinquagénaire aurait rendu service à un Toulonnais nommé Frank Colin (47 ans) qui faisait fortune dans l’immobilier en Roumanie. Egalement sur le banc des accusés, M.Colin, serait la cheville ouvrière du trafic, note le journal Le Figaro. 

François-Xavier Manchet admirait le succès du quadragénaire et sa conjointe : "M. Colin, pour moi, c’était du rêve, c’est con à dire, ça fait un peu groupie", a-t-il confié. Il a reconnu avoir parfois déraillé, comme la fois où il avait transmis des documents douaniers compromettants sur le riche fils d’un ancien dirigeant de L’Oréal à celui qu’il considère comme "un ami". Toutefois, le douanier a assuré qu’il ne voulait pas plonger dans un trafic international de stupéfiants.

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