Environ 200 migrants ont fait irruption dans la Comédie-Française à Paris avant d’être repoussés par les gardiens. Ils ont voulu interpeller l’administrateur du théâtre pour obtenir un rendez-vous avec le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.
L’objectif des migrants était d’interpeller l’administrateur de la Comédie-Française, Éric Ruf, pour qu’il puisse leur obtenir un rendez-vous avec Christophe Castaner. Ils veulent discuter de leurs régularisations. Une action à l’initiative du collectif "sans-papiers 75" et le collectif d’aide aux migrants "La Chapelle debout".
Plus de 200 migrants venant d’Afrique subsaharienne les ont ensuite rejoints et ont essayé de forcer l’entrée de cette célèbre institution française. Ils voulaient interrompre la représentation de Lucrèce Borgia de Victor Hugo.
Alertées, les forces de l’ordre se sont dépêchées sur place. Elles ont tiré une grenade lacrymogène afin de les disperser. Les migrants ont été encerclés.
"Ce n’est pas l’homme de théâtre que nous sommes venus chercher, mais l’administrateur général nommé directement par ceux-là mêmes qui donnent l’ordre de nous chasser", pouvait-on lire sur un tract distribué sur place.
Abdoulaye, un cuisinier malien sans-papiers de 35 ans, a travaillé en France depuis 2011. Il était présent à Paris afin de demander sa régularisation.
"Je voudrais des papiers, un endroit où dormir et une prise en charge", a expliqué de son côté Abdallah, un Soudanais de 32 ans.
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