Les policiers ont manifesté, dans la soirée du vendredi 26 juin, contre les accusations de violences et de racisme… Ils dénoncent également un manque de soutien du gouvernement.
Des dizaines de voitures, motos, et fourgons voitures ont bloqué la rue devant le Bataclan vers 23h30. Les manifestants, en civil ou en tenue, arme à la ceinture, ont déposé leurs menottes sur la chaussée, avant d’entonner la Marseillaise.
"On réfute les accusations de violences et de pseudo-racisme", a lancé l’un des participants dans des propos recueillis par la presse Française. "On ne comprend pas d’avoir été acclamés à l’époque des attentats et d’être pointés du doigt aujourd’hui", a-t-il ensuite déploré.
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Depuis quelques semaines, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a de plus en plus de mal à calmer les fonctionnaires. "Notre hiérarchie nous lâche en pâture sur la voie publique", s’est insurgé un policier du Val-de-Marne, venu à Paris pour manifester. "Ils nous demandent beaucoup de choses, ils ne nous donnent pas de moyens et après ils nous crachent dessus", a-t-il poursuivi.
En marge d’un déplacement à l’école nationale de la police à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, Christophe Castaner avait pourtant insisté sur "le respect" dû aux policiers, leur martelant son soutien. "Nous serons là pour défendre votre honneur, à chaque fois qu’il sera attaqué (…) vous n’êtes pas seuls", a-t-il appuyé.
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