Le 28 mai dernier, Julien R. a été intercepté par les gendarmes à Guiscard, au nord de Noyon (Oise). Il a transporté en voiture ses deux enfants en étant ivre, sous stupéfiants et sans permis.
Julien R., âgé de 39 ans, a été condamné à plusieurs reprises pour des délits routiers. Comme le précise Le Parisien, il a 7 mentions à son casier judiciaire, dont 5 en lien avec ses problèmes d’alcool.
Depuis le début de l’année, son permis lui a été retiré pour des conduites en état alcoolique. Pourtant, le 28 mai, il a été contrôlé par les gendarmes à Guiscard, au nord de Noyon (Oise). Après les tests, il a eu 0,26 mg d’alcool par litre d’air expiré et était positif au cannabis alors qu’il a transporté ses deux enfants de 10 et 12 ans.
Le trentenaire a été jugé au tribunal de Compiègne jeudi 21 juillet. Il a reconnu avoir bu deux whiskys le jour des faits et fumé un joint la veille. Pour se défendre, il a expliqué avoir eu une dispute avec sa compagne.
"Elle ne voulait pas déposer les enfants à Salency. Je n’avais pas d’autre solution", a-t-il précisé devant les juges.
En entendant ses explications, Xavier La Casa, le président du tribunal a été sidéré. "Vous n’aviez plus de permis. Vous étiez dans un état second certainement. Et si vous étiez rentré dans un platane ? Si vous étiez tombé dans un fossé ? Si vous aviez causé un accident ?", a-t-il énuméré avant de dire "on trouve toujours des solutions monsieur !".
Depuis sa dernière condamnation, en juin, Julien R. a entamé des soins pour lutter contre son addictologie. "C’est un véritable gâchis", a lâché Antoine Perrin, substitut du procureur en soulignant qu’ils ont fait confiance au trentenaire. "Vous vous mettez en danger, vous, les autres et vos enfants !", a-t-il lancé. Selon ses dires, l’homme était un danger public en janvier et ils l’ont obligé à mettre un système d’éthylotest antidémarrage à sa voiture, mais il n’a rien fait.
La justice a décidé de le condamner à 6 mois de prison ferme, avec un aménagement de peine. Pendant cette période, il portera un bracelet électronique. Sa voiture lui a été confisquée, et il a interdiction de passer son permis pendant un an, en guise de peine complémentaire. Selon le journal, depuis ces faits, le père de famille s’est séparé de sa compagne et a la garde de ses enfants le week-end. Il a trouvé également un logement et un CDI.
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