Mourad ALLILI/SIPA
Le procès de Nordahl Lelandais dans l’affaire de la petite Maëlys se poursuit. Mercredi 2 février, l’ancien maître-chien a été interrogé sur sa vie en détention, sur des échanges qu’il aurait eus avec une lycéenne et des vidéos pornographiques qu’il aurait consultées.
Depuis lundi 31 janvier, Nordahl Lelandais comparaît devant la cour d’assises de l’Isère, à Grenoble, pour le meurtre de la petite Maëlys en 2017. L’homme de 38 ans a été interrogé, mercredi après-midi, sur son parcours et sa vie en détention.
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L’accusé a parlé de sa dépendance au sexe, mais assure avoir changé et évolué depuis 2017. Consultant régulièrement un psychiatre en prison, il a confié qu’il essayait "d’être meilleur de jour en jour", mais les parties civiles en doutent. "Dans le téléphone portable que vous vous êtes procuré en détention, on a retrouvé des consultations de sites pornographiques", selon Fabien Rajon, l’avocat de la mère de Maëlys. Mais Nordahl Lelandais a fermement démenti avoir consulté des sites pédopornographiques en cellule.
Me Rajon poursuit "on peut s’interroger quand on consulte des vidéos qui s’appellent “ma petite soeur ado me fait jouir sur sa culotte sexy”, “jeune petite teen famille baise” “hot jeune rousse sexe avec famille”" #Lelandais #Maelys @CNEWS
— Noémie Schulz (@noemieschulz) February 2, 2022
Me Rajon a ensuite révélé que le prévenu avait discuté avec une lycéenne depuis la prison et aurait consulté plusieurs fois sa page Pinterest. Nordahl a été questionné sur ce sujet. "Elle m’avait dit qu’elle avait une vingtaine d’années, et qu’elle voulait échanger avec moi", a-t-il répondu. L’administration pénitentiaire a cependant mis fin à cette communication. Faute de preuves matérielles, les poursuites pour le viol de Maëlys ont été écartées, mais ces interrogations fragilisent la défense de l’ancien maître-chien.
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