Inès, 14 ans, était atteinte d’une maladie neuromusculaire auto-immune. Les médecins avaient préconisé l’arrêt des soins, validé par la Cour européenne des droits de l’Homme.
Les parents d’Inès n’ont pas pu s’opposer à l’arrêt de ses soins décidé par les médecins et la Cour européenne des droits de l’Homme. L’adolescente de 14 ans, atteinte d’une maladie neuromusculaire auto-immune, était en état végétatif depuis un an. Elle a fini par décéder le jeudi 21 juin 2018 vers midi après son débranchement la veille à l’hôpital de Nancy, a indiqué Bernard-Marie Dupont, l’avocat de ses parents. Le mercredi, "les médecins ont mis en œuvre un protocole d’arrêt des traitements tel que la loi et trois décisions de justice les autorisaient à faire", a fait valoir l’homme de loi.
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Le cas d’Inès a fait l’objet d’une longue bataille judiciaire. Les parents, par l’intermédiaire de leur avocat, ont saisi la justice jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Leur objectif était alors le maintien en vie de l’adolescente. Malheureusement, cette dernière n’a plus reçu de soins à partir de 18 h 30. "Ils ont appliqué une décision de justice, mais c’est une situation horrible", a observé l’homme de loi de la famille.
Juste après la validation de l’arrêt des traitements par le Conseil d’État le 5 janvier, les parents d’Inès avaient déposé un recours devant la CEDH. L’hospitalisation de l’adolescente avait débuté en juin 2017 au CHRU de Nancy à la suite d’une crise cardiaque. Elle a été diagnostiquée d’une maladie neuromusculaire auto-immune. Les médecins ont rapidement jugé son cas comme étant sans espoir. Ils ont alors lancé une procédure pour arrêter les traitements, conformément à la loi de 2016 sur la fin de vie.
Source : Europe 1