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La garde à vue des grands-parents maternels d’Emile a été prolongée pour une deuxième période de 24 heures. Selon son avocate, Philippe Vedovini est en "coopération totale" avec les enquêteurs.
Les grands-parents maternels d’Émile ont été de nouveau entendus dans les locaux de la gendarmerie de Marseille (Bouches-du-Rhône) mercredi matin.
Comme le rappelle TF1, Philippe et Anne Vedovini ont été placés en garde à vue le 25 mars et interrogés pour des faits qualifiés d’"homicide volontaire et de recel de cadavre". Dans le cadre de l’enquête, cette garde à vue a été prolongée pour une deuxième période de 24 heures. Leurs avocats sont arrivés sur les lieux vers 9h30 pour assister à cette nouvelle journée d’auditions.
L’avocate de Philippe Vedovini a affirmé que son client "collabore totalement" avec les gendarmes et s’est préparé à "une journée éprouvante d’interrogatoires". La prolongation de sa garde à vue était attendue, compte tenu de la nature des faits reprochés et de la gravité de l’enquête en cours. Dans ce type de procédure, "une prolongation est presque automatique" en raison de la qualification pénale et du déroulé classique de l’instruction, a-t-elle expliqué.
Mardi soir, les avocats des grands-parents du petit garçon ont déjà exprimé leur volonté de "se rapprocher de la vérité" dans cette affaire bouleversante. Parallèlement, l’oncle et la tante d’Émile, eux aussi placés en garde à vue, sont interrogés dans un autre local de la gendarmerie. La famille reste sous tension, alors que l’enquête se poursuit sur plusieurs fronts afin de déterminer les circonstances du drame.
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