La faculté de droit de Montpellier a rouvert mardi 3 avril. Une réouverture sous tension après des violents incidents survenus dans la nuit du 22 au 23 mars.
Après les violentes expulsions d’un amphithéâtre dont étaient victimes des étudiants, dans la nuit du 22 au 23 mars dernier, la faculté de droit de Montpellier a rouvert, mardi. Pour rappel, des hommes ‘cagoulés et armés de bâtons et de pistolets à impulsion électrique’ ont fait irruption dans cet amphithéâtre cette nuit-là. Ils ont tabassé et insulté des étudiants, présents sur place, qui sont des syndicalistes et militants contre des réformes gouvernementales liées à la loi Vidal sur l’accès à l’université. A l’issue de ces expulsions violentes, plusieurs étudiants ont été blessés.
A la suite de ses violences, le doyen de la faculté, Philippe Pétel, a présenté ses démissions. Dans le cadre de l’enquête sur cette affaire, le doyen et aussi un professeur ont été mis en examen. Ils sont poursuivis pour complicité d’intrusion, et pour violences aggravées. Ils ont aussi été suspendus de leur fonction.
Mardi lors de la réouverture de la fac de droit de Montpellier, des vigiles gardaient la seule grille ouverte. Les étudiants, les professeurs et les personnels ont eu obligation de montrer leur carte pour pouvoir accéder à la fac. Quelques opposants à la réouverture de la faculté, constitués de dizaines d’étudiants, syndicalistes et militants, ont occupés les marches devant la porte d’accès. Lors que des CRS les ont encadrés, ils ont lancé : "Justice en fac de droit, on n’oublie pas, on pardonne pas".
Source : lexpress.fr
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