BASTIEN LOUVET / BRST/SIPA
Une jeune femme, âgée de 20 ans et enceinte de sept mois, a été frappée par deux migrants dans une rame du tramway à Montpellier. Une enquête ouverte.
Les faits ont eu lieu, aux alentours de 22h40 (heure métropolitaine), dans une rame du tramway à Montpellier, samedi 14 mai. Selon une source policière et judiciaire, deux individus ont violemment agressé une jeune femme de 20 ans et enceinte de sept mois.
Sous l’emprise de médicaments, un homme a importuné trois jeunes adolescentes. Pour mettre fin à la scène, la future maman décide d’intervenir. Quand l’individu s’est dirigé vers la jeune femme, cette dernière l’a repoussé vigoureusement, le faisant ainsi tomber à terre.
Énervé et hors de contrôle, l’homme donne à la jeune femme trois coups de pieds dans le ventre. En parallèle, un deuxième homme a tenté d’arracher le collier de la future maman. Elle parvient à appeler son compagnon par téléphone. Celui-ci arrive sur le quai à l’arrêt suivant. Une bagarre a alors éclaté.
Le futur papa a réussi à plaquer au sol celui qui a assené des coups de pieds à sa compagne. Mais rapidement, il a été frappé par le second individu avec un tesson de bouteille. Signalés, des policiers se sont dépêchés sur place pour mettre fin à la bagarre.
Les deux agresseurs sont arrêtés et placés en garde à vue. Ils se sont présentés comme des mineurs non accompagnés (MNA). Fabrice Bélargent, le procureur de la République de Montpellier, a expliqué que le premier soutient être né en Algérie et le second déclare avoir trois identités successives. "Le premier cité s’est en outre exhibé dans les cellules du commissariat et a outragé les policiers", a-t-il ajouté.
Lundi 16 mai, les deux individus ont été présentés au parquet. Comme le rapporte Le Figaro, une information judiciaire a été ouverte pour "menaces de mort", "outrage", "tentative de vol avec violences ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours", "violences n’ayant pas entraîné une ITT supérieure à 8 jours dans un espace d’attente d’un moyen de transport collectif" et "exhibition sexuelle". Ils ont été placés en détention provisoire.
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