Pour rappel, à la mi-octobre, le policier a tiré sur l’automobiliste de 28 ans à l’issue d’une folle course-poursuite qui s’est achevée à Poissy.
"Les premiers éléments de l’enquête (...), l’autopsie et les éléments techniques n’ont pas permis pour l’instant d’aller dans le sens de la légitime défense", a affirmé le ministère public à la presse française, ce qui confirme une information du journal Le Parisien. Le mercredi 21 octobre, ce policier de la brigade anticriminalité (BAC) à Paris a été mis en examen avant d’être placé sous contrôle judiciaire.
Dans la nuit du samedi 17 octobre, le fonctionnaire a tué un conducteur de 28 ans après une longue course-poursuite qui a commencé à Paris. Une première version des faits présentée par le parquet et une source policière indique que l’agent avait ouvert le feu sur la voiture au moment où le chauffeur lui fonçait dessus. Peu avant, le véhicule avait été repéré par le fonctionnaire et deux de ses collègues de la BAC, après des "manœuvres erratiques" sur le périphérique.
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A bord de la voiture : le conducteur de 28 ans et deux passagers, de 29 et 33 ans, tous originaires des Yvelines. Le chauffeur n’avait pas voulu obtempérer et avait pris la fuite. Une course-poursuite s’est engagée sur l’A13 jusqu’à Poissy. Alors que le fuyard s’était arrêté, l’agent est sorti de son véhicule et l’automobiliste a redémarré, "mettant en danger le policier qui, au passage de la voiture, ouvre le feu et blesse mortellement le conducteur", avait dit le parquet.
Cette version est désormais remise en cause par l’enquête. En effet, des éléments ne permettent pas de certifier que le véhicule a foncé sur l’agent. "C’est un constat de sa part, une impression. (...). La seule chose plutôt établie, c’est que la voiture a bougé, a roulé. À vive allure ou pas, ça, on ne le sait pas encore", a déclaré le parquet.
Une affaire à suivre…
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