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L’ancien archevêque de Paris, Michel Aupetit, est revenu sur les raisons de son départ et les rumeurs de liaison entraînant sa démission, début décembre.
Le pape François a accepté la démission du Monseigneur Michel Aupetit, début décembre. L’ancien archevêque de Paris a décidé de déposer sa démission en raison d’un article, paru dans la presse.
Cela a mis en cause sa gestion du diocèse autoritaire et a évoqué également une liaison intime avec une femme, en 2012.
Dans un entretien au journal Le Parisien, publié lundi soir, Mgr Michel Aupetit est revenu sur ces événements, rapporte RTL.
Le 8 décembre dernier, le magazine Paris-Match a publié des photos de l’ancien archevêque en compagnie de la théologienne belge, Laetitia Calmeyn. "Cela n’a rien à voir avec une relation d’amour ou une relation sexuelle. C’est une amitié. Je trouve ignoble qu’on la salisse", a-t-il noté.
Il a ainsi, envisagé d’entamer des poursuites. Selon ses dires, son avocat, Me Jean Reinhart, rédige actuellement une plainte pour diffamation, car il ne peut pas accepter que son silence soit interprété comme un aveu de culpabilité. "Quelle affaire ! Si vous ne pouvez plus manger avec une amie sans qu’un paparazzi vous photographie, dans quel monde vit-on ?", a-t-il renchéri.
A cette occasion, Mgr Aupetit, 70 ans, s’est également exprimé sur l’article publié par le magazine Le Point fin novembre, divulguant un mail datant de 2012 sans équivoque.
D’après lui, il ne s’agissait pas de Laetitia Calmeyn, car il ne la connaissait pas encore. "C’était une personne qui, comme il arrive souvent quand on est prêtre ou médecin, s’attache parce qu’elle souffre de solitude", a-t-il détaillé. L’ancien archevêque a indiqué que cette personne lui écrivait tous les jours, et une fois, elle a eu mal au dos. "Je lui ai fait un massage pour la soulager. Je rappelle que je suis médecin", a-t-il formulé en précisant que le pape était parfaitement au courant".
Le septuagénaire a estimé être victime d’une cabale au micro du journal. "On m’a désigné des gens, des réseaux qui m’en voulaient et qui ont agi. Mais je n’ai aucune preuve", a-t-il indiqué. D’après lui, il a prié Dieu de ne pas mettre de l’amertume dans son cœur et par ailleurs, il a prié pour ceux qui lui veulent du mal. "Si j’entre dans le règlement de comptes, je ne suis plus dans l’Evangile", a-t-il souligné. Il a signifié que l’article du magazine Le Point l’a bouleversé, mais depuis qu’il a remis sa démission, "il est dans la paix".
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