Jacques Witt/SIPA
Lors de son procès pour le meurtre d’un homosexuel en 2018, un jeune homme de 22 ans a justifié son acte en racontant avoir été possédé.
Les faits datent de 2018, un homosexuel de 55 ans a été sauvagement tué à son domicile par un jeune homme âgé de 18 ans au moment des faits. L’accusé a confié à un expert psychiatre qui l’a examiné en janvier 2019 qu’il a accepté de voir la victime pour avoir des renseignements sur l’homosexualité. Ils ont fait connaissance sur un site de rencontre gay et le meurtre est survenu lors d’un deuxième rendez-vous au domicile de la victime.
Interrogé par la présidente de la cour d’assises du Val-d’Oise, mercredi 8 septembre dernier, le prévenu, âgé maintenant de 22 ans, a raconté que : "La voix lui a crié ’tue-le, c’est un démon’". Il a aussi expliqué qu’ : "Il y a eu cette voix qui sortait de l’extérieur alors que d’habitude, elle est à l’intérieur de son cerveau". "Ce n’était pas ma volonté à moi, j’étais possédé", s’est-il encore défendu.
Selon Le Figaro, le jeune homme est également mis en examen pour extorsion et tentative de meurtre dans une autre affaire concernant les agressions de deux homosexuels rencontrés sur le même site. Pour sa défense, il a révélé vouloir prendre pour cible des homosexuels pour se venger d’une agression sexuelle subie durant son enfance.
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