Meurtre d’Angélique : la fille d’une des victimes de David Ramault traumatisée

LINFO.RE – créé le 4.05.2018 à 11h24 – mis à jour le 4.05.2018 à 11h24 - La rédaction

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En exclusivité sur RTL, Nadine, la fille d’une des quatre victimes de David Ramault raconte la façon dont le meurtrier présumé d’Angélique avait violemment agressé sa mère.

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Un traumatisme à vie

A la suite de ses aveux pour le meurtre et le viol d’Angélique, 13 ans, David Ramault a été emprisonné dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Les chefs d’inculpation qui pèsent sur lui sont séquestration, viol et meurtre sur mineur de moins de 15 ans. Le meurtrier présumé âgé de 45 ans n’en est pas à sa première agression. En 1994, Betty, 43 ans, était violemment attaquée dans une cabine téléphonique à La Madeleine, près de Lille. La femme voulait passer un appel quand l’homme portant un casque intégral lui a mis un couteau sur les côtés. Depuis ce jour, sa fille Nadine est hantée par ce traumatisme qui la suivra jusqu’à la fin de sa vie.

La victime violemment agressée

Dans une interview accordée à RTL, Nadine raconte en détail comment sa mère a été violemment agressée. Sans paniquer, Betty est entrée dans son jeu après que David l’a touchée un peu partout. La mère de famille lui a même proposé de venir chez elle prétextant que son mari était en déplacement. Le meurtrier présumé d’Angélique a acquiescé. "Il a attaché sa mobylette et il a suivi maman jusqu’à la maison toujours avec le couteau dans le dos", a détaillé la jeune fille. Une fois arrivée à la propriété, la victime du quadragénaire a poussé un cri qui l’a fait fuir, poursuit Nadine. "Je me suis vue mourir dans cette cabine", avait alors confié la mère de famille qui avoue ne jamais oublier les yeux de son agresseur.

De graves séquelles psychologiques

David Ramault, inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS) a fait vivre un véritable cauchemar à Betty. La mère de famille qui a subi de graves séquelles psychologiques s’est sentie sale après ces attouchements, se rappelle sa fille. D’après Nadine, elle prenait toujours des douches et s’est séquestrée chez elle carrément. Betty est décédée en 2017 en emportant jusqu’à sa mort le souvenir de cette terrible agression. La découverte du meurtre de la petite Angélique a fait tilt à Nadine. "Je me suis dit si ça tombe c’est l’agresseur de maman. C’était lui", a-t-elle lâché.