Dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 septembre, six policiers ont été légèrement blessés par des tirs d’arme à feu lors de violences urbaines à Fort-de-France. Ces incidents se sont produits dans un contexte de mécontentement face au coût de la vie en Martinique.
Un communiqué de la préfecture indique : "au cours de la nuit, ils sont intervenus à trois reprises face à des groupes d’individus violents qui les ont pris pour cibles au moyen d’armes à feu et de jets de projectiles". Il ajoute que les agents ont essuyé deux fois des "tirs à balles réelles, qui ont blessé légèrement six fonctionnaires et dégradé deux véhicules", rapportent les médias français comme Le Parisien. Trois personnes ont été arrêtées après des échauffourées dans le quartier de Sainte-Thérèse, Fort-de-France. Des voitures, poubelles et matériaux de chantier ont été incendiés. La préfecture interdit la vente de carburant en bidon pour prévenir les risques.
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Depuis dimanche, le Grand port maritime de Martinique, essentiel pour le transit de 98 % des marchandises, est perturbé par des manifestations contre le coût de la vie. Le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes (RPPRAC) réclame l’alignement des prix alimentaires avec ceux de la France métropolitaine. Le président du RPPRAC, Rodrigue Petitot, arrêté près d’un dépôt de bus pour dégradations, a été libéré sous le statut de témoin assisté. En réponse, les syndicats de dockers et d’agents du port ont cessé le travail, exigeant des négociations sur les prix.
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