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Une enquête a été ouverte après la diffusion de deepfakes à caractère visant au moins une douzaine de collégiennes dans la Manche.
Au moins une douzaine de collégiennes ont été victimes de deepfakes à caractère sexuel dans la Manche, selon le parquet de Coutances, l’ensemble scolaire et une source proche de l’enquête. Comme le rapporte Le Figaro, certaines d’entre elles sont scolarisées dans un établissement privé de Saint-Hilaire-du-Harcouët. "Je confirme qu’une enquête est en cours et que les réquisitions nécessaires à l’identification du ou des mis en cause ont été ordonnées", a annoncé Gauthier Poupeau, procureur de la République de Coutances mercredi.
Les parents de ces jeunes filles ont porté plainte à la gendarmerie, précise La Manche Libre. "Pour le moment, douze victimes sont recensées", a affirmé le magistrat. Une source proche du dossier a indiqué qu’il s’agit de vidéos à caractère sexuel. "Cela part d’Instagram, mais après peut-être qu’il y a eu d’autres réseaux sociaux", a-t-elle renchéri.
Marie-Bernard Boudant, chef d’établissement de l’ensemble scolaire de l’Immaculée Conception, a réagi après avoir eu connaissance de cette affaire. "Les faits ne sont pas directement liés à l’établissement, si ce n’est que certaines adolescentes victimes y sont scolarisés", a-t-il expliqué. Il a souligné qu’un dispositif de veille et d’attention aux signaux faibles et forts est en place au sein de l’établissement, ce qui aurait permis une réaction rapide face à cette situation.
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