Magali Berdah de Shauna Events se dit être cyberharcelée par Booba

Visée par une enquête après la plainte de Booba

Pour rappel, Shauna Events est la plus grande agence de France qui représente les influenceurs comme Nabila. En septembre dernier, le parquet de Grasse (Alpes-Maritimes) a annoncé avoir ouvert une enquête contre l’agence d’influenceurs pour pratiques commerciales trompeuses après une plainte déposée par Booba dénonçant une arnaque en qualifiant les influenceurs d’influvoleurs. Le rappeur a révélé avoir reçu plusieurs témoignages de consommateurs qui auraient été victimes d’escroquerie de la part des sociétés promues par des influenceurs rattachés à Shauna Events.

De son côté, la présidente de Shauna Events, Magali Berdah, s’est plainte être victime d’un cyberharcèlement et d’antisémitisme depuis mai. "On ne peut pas être considéré dans la presse comme un lanceur d’alerte quand on est un harceleur", dénonce-t-elle devant la presse. Sur un grand écran, placé derrière elle, défilent des messages insultants et injurieux de la part de Booba et d’internautes anonymes. Parmi les messages, il est possible de lire : "T’es une sacrée pute sale juive". Elle a aussi évoqué la diffusion en ligne de montages photo dégradants et d’une sextape qui lui est attribuée. Avant de fondre en larmes, elle a lancé qu’elle ne se taira pas.

Cent mille messages de haine à l’encontre de Magali Berdah

"Je vis au rythme d’un homme. Tout dépend de lui, de ses humeurs et de ses envies. C’est en meute", confie encore Magali Berdah. Une attestation médicale attestait qu’elle souffrait d’idées noires, de troubles du sommeil et, plus généralement, d’une détérioration psychologique. Selon l’avocate de Magali Berdah, celle-ci a reçu plus de 100 000 messages de haine à son encontre ou visant ses proches.

Pour rappel, un numéro de ’Complément d’enquête’ est diffusé sur France 2 ce dimanche sur le sujet. De son côté, la présidente de Shauna Events a reconnu l’existence d’un "réel danger sur les dérives depuis cinq ans". "J’ai demandé moi-même la régulation de ce métier", a-t-elle aussi révélé tout en assurant qu’elle collabore aujourd’hui avec "80 % de marques françaises", rapporte le journal Le Parisien.

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