Depuis l’Algérie, Zoulhika Aziri, la mère de Mohamed Merah, a déclaré que dès son retour en France, elle prévoit de contacter des avocats afin de se constituer partie civile.
Selon Le Figaro, Zoulhika Aziri, la mère de Mohamed Merah, souhaite avoir accès au dossier sur les tueries de Toulouse et de Montauban afin de comprendre ce qui s’est réellement passé durant les opérations du Raid. Elle a donc fait part de son intention de se constituer partie civile car selon elle, « des zones d’ombres » subsistent dans cette affaire.
Partie en Algérie pour «
se mettre au vert », Zoulhika Aziri n’a pas assisté à l’enterrement de son fils,
abattu par les éléments du Raid le 22 mars. «
Elle n’a pas vu son corps. Elle n’a pas assisté à son inhumation et elle n’est toujours pas allée se recueillir sur sa tombe au carré musulman du cimetière suburbain de Cornebarrieu », confirme Abdallah Zekri, conseiller du recteur de la Grande Mosquée de Paris, qui s’est vu confier
les obsèques de Mohamed Merah.
Selon cette source, Zoulhika Aziri était retenue à une réunion au consulat d’Algérie à Toulouse ce jour là pour discuter du transfert de la dépouille de son fils avant que le maire de Sidi Slimane, la commune dans laquelle il devait être ramené, ne mette son veto.
« Il ne voulait pas que le corps de Mohammed Merah soit transféré dans cette commune du département de Médéa, pour des questions de sécurité et des risques de troubles à l’ordre public », précise Abdallah Zekri.
Lui qui se communique souvent par téléphone avec Zoulhika Aziri explique entre autres qu’elle est « très perturbée car elle n’a rien vu venir. Quinze jours plus tôt, son fils était au ski avec des copains ».
Concernant l’intervention des éléments du Raid ce 22 mars là, Zoulhika Aziri se demande toujours si on pouvait éviter de tuer son fils.
Elle a donc préféré quitter la métropole pour un moment afin de se recueillir auprès des siens. Actuellement, elle se trouve encore dans la région de Saïda pour s’occuper de sa mère qui a été prise d’un malaise lors qu’elle a appris ce que son petit-fils Mohamed avait fait.
Source : Le Figaro