Après la mort d’Éric Comyn, gendarme abattu par un chauffard récidiviste à Mougins (Alpes-Maritimes), sa veuve reçoit des insultes sur les réseaux sociaux. Cette situation a entraîné le lancement d’une enquête.
Une source proche des investigations a expliqué, dans des propos relayés par les médias nationaux comme Le Figaro, le mardi 3 septembre : "la procédure en cours concerne différents messages abjects sur les réseaux sociaux qui visent la veuve mais aussi les forces de l’ordre et leurs proches". Harmonie Comyn, la veuve d’Éric Comyn, avait dit le 28 août dernier : "je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari. (...) La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance". "Attention, je ne parle pas d’étrangers, mais de récidivistes", avait-elle souligné sachant que le suspect interpellé est originaire du Cap-Vert.
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Le Cap Verdien de 39 ans ayant percuté l’adjudant Éric Comyn à Mougins, en fuyant un contrôle, avait déjà 10 condamnations à son casier, et des antécédents de conduite sous drogue ou alcool. Il est en détention provisoire après sa mise en examen. Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a insisté que les propos haineux liés à ce drame seront sévèrement punis. Selon lui, la liberté d’expression ne couvre pas les infractions ou la haine envers les institutions. De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a affirmé : "ce n’est pas un refus d’obtempérer, c’est un crime. Ce n’est pas un fait divers, c’est un fait de société".
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