Le bénévole d’origine rwandaise a été remis en liberté, dans la soirée de dimanche 19 juillet, sans aucune poursuite.
A la suite d’un incendie dans la cathédrale de Nantes, un Rwandais de 39 ans avait été placé en garde vue samedi. Selon les médias locaux, il était un servant de messe et un bénévole du diocèse.
Les enquêteurs ont souhaité l’entendre sur les conditions de fermeture de la cathédrale, vendredi soir. Le procureur de la République, Pierre Sennès, a prévenu qu’il serait trop hâtif d’interpréter l’implication du bénévole dans les faits. "Il n’y a aucun élément qui rattache directement mon client à l’incendie dans la cathédrale", a fait savoir l’avocat du Rwandais.
Le procureur Sennès a déclaré que le trentenaire avait été remis en liberté, sans aucune poursuite, dans la soirée de dimanche. Par ailleurs, une enquête pour "incendie volontaire" a été ouverte par le parquet de Nantes, rapporte Le Figaro.
L’organiste de la cathédrale, Michel Bourcier, 56 ans, a expliqué apprécier le bénévole. "C’est un homme extrêmement aimable, courtois, à l’écoute et d’une gentillesse infinie", a-t-il ajouté.
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