Illustration - WIDMANN PETER/TPH/SIPA
Le vendredi 10 juin 2022, les deux enfants d’un couple de Vitré (Ille-et-Vilaine) ont été placés auprès des services de l’Aide sociale à l’enfance. Les jeunes parents sont en colère, la maman dénonçant un enlèvement. Découvrez ce qui s’est passé.
Le vendredi 3 juin, une jeune maman accouche de son deuxième enfant, une autre fille. Elle souhaitait donner naissance à la petite chez elle, sans assistance médicale… Et ce fut chose faite. "C’était fabuleux, rapide, sans douleur", dépeint-elle dans un témoignage sur les réseaux sociaux, note Actu.fr. "Un choix légal et bien préparé", appuie Daliborka Milovanovic, du collectif La révolte des mères.
Mais la suite s’avère être un cauchemar. En effet, la jeune mère raconte sur ses réseaux que lorsque son compagnon est allé déclarer la naissance de leur fille à la mairie, "la dame a paniqué en voyant que nous n’avions eu aucune assistance médicale chez nous". Elle a alors alerté la PMI (Protection maternelle et infantile). "Au regard du risque pour la santé de l’enfant", l’agent a fait part de la naissance à la PMI, "en l’informant des circonstances particulières et de l’absence de visite médicale", explique la mairie.
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Le papa et la maman acceptent de se soumettre à cette visite médicale. "Le pédiatre nous dit que tout allait bien", indique la mère, et il leur a dit qu’un médecin de la PMI passera également les voir. Un peu plus tard, les gendarmes débarquent chez le couple. Dix agents entrent dans leur maison, et l’un deux aurait lancé : "nous allons prendre vos enfants. Il y a suspicion de maltraitance".
Daliborka Milovanovic déplore : "les enfants ont été emmenés par les services sociaux, encadrés par des gendarmes, sans aucun document", soulignant que les parents ont reçu l’ordonnance de placement provisoire le lundi 13 juin. La mère de famille condamne cet "enlèvement", et le couple demande de l’aide.
Leurs deux filles ont été placées en pouponnière à Chantepie, à côté de Rennes. La maman n’a plus vu ses petites depuis le vendredi 10 juin. Selon le Département d’Ille-et-Vilaine, dont dépend la PMI, cette décision a été prise après l’identification d’éléments "de risque de danger sur la santé et le suivi médical" des deux enfants.
Les parents se battent actuellement pour que les fillettes leur reviennent.
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