"Gilets Jaunes" : Geneviève Legay aurait reçu un "coup de matraque à la tête"

Grièvement blessée à la tête

Geneviève Legay, la militante blessée à Nice en marge des "Gilets Jaunes" le 23 mars dernier, s’est confiée le 8 avril à France Bleu Azur. D’après son affirmation, elle a reçu un coup de matraque dans la tête. Ses avocats Me Mireille Damiano et Me Arié Alimi ont déposé plainte contre les forces de l’ordre et le préfet des Alpes-Maritimes.

Durant cette mobilisation la septuagénaire a été grièvement blessée à la tête. La militante était venue place Garibaldi pour la liberté de manifester. Toutefois, elle ne savait pas que ce lieu faisait partie de l’arrêté d’interdiction. "[...] On leur a dit qu’on pourrait être leur mère, leur grand-mère, qu’on se battait aussi pour eux, les petits gendarmes. Tout allait bien, c’était joyeux, on chantait, j’avais un drapeau de la paix dans les mains", poursuit-elle.

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Un coup de matraque

Les forces de l’ordre leur avaient demandé par la suite de rejoindre le groupe du café Turin et ils ont dit "OUI". "(…) Puis d’un coup, je me suis réveillée à l’hôpital Pasteur aux urgences. Ils m’ont donné un coup de matraque dans la tête. Et ça, il faut qu’on arrive à le prouver parce que j’ai un trou derrière la tête", a-t-elle ajouté.

Selon la militante de 71 ans, le coup de matraque l’avait fait tomber et non un vol plané, sinon elle se serait souvenue de toute la scène. Elle a également fait part de son mécontentement quant à la déclaration d’Emmanuel Macron qui lui a souhaité un "prompt rétablissement et peut-être une forme de sagesse". Pour Geneviève Legay, le président de la République est contre le peuple.

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