ALLILI MOURAD/SIPA
Au lendemain des scènes de violences urbaines à Paris, le chef de l’Etat français a convoqué ce dimanche une réunion "d’urgence" à l’Elysée. Quant à la préfecture de police de Paris, elle a dénombré 412 arrestations dans la capitale durant la mobilisation des "Gilets Jaunes" samedi, dont 378 sont en garde à vue ce dimanche matin.
Outre les 133 personnes qui ont été blessées, dont 23 membres chez les forces de l’ordre, d’énormes dégâts ont également été enregistrés à Paris ce dimanche.
Lors du 3e samedi de mobilisation des "Gilets Jaunes" sur les Champs Elysées, des voitures ont été incendiées et l’intérieur de l’Arc de Triomphe a été saccagé. Le président du Centre des monuments nationaux, Philippe Bélaval, a posté samedi soir une vidéo. Quant à l’extérieur, il a été couvert d’inscriptions hostiles, telles que "Gilets Jaunes triompheront" ou "Démission Macron".
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Selon la préfecture de police de Paris, relayée par Le Figaro, 412 personnes ont été arrêtées à Paris samedi, dont 378 ont été placés en garde à vue ce dimanche matin.
Un policier hurle sur des piétons qui s'approchent trop. Puis s'excuse : "On est à cran. On n'a pas mangé depuis 5h du matin. On en a ras-le-bol " #GiletsJaunes pic.twitter.com/u9cusxY1A8
— Stéphane Kovacs (@KovacsSt) 1 décembre 2018
Les policiers ont maintenant ordre d'"aller vers les Champs Élysées, parce que ça pète". "On nous met en danger, confie l'un d'eux. C'est l'anarchie ! On n'est pas du tt assez nombreux : les autres ils sont partout en même tps !" #GiletsJaunes pic.twitter.com/jgnZCs4iDE
— Stéphane Kovacs (@KovacsSt) 1 décembre 2018
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