Jacques Witt/SIPA
Une mère de famille s’est rendue dans une clinique nîmoise en octobre 2015 et s’est retrouvée avec les quatre membres amputés quelques mois plus tard.
Stéphanie P., une mère de famille de 46 ans originaire du Gard, a livré un témoignage poignant sur un accident médical, dont elle a été victime. Il y a six ans, le 16 octobre 2015, cette mère de famille avait un rendez-vous dans une clinique nîmoise pour un banal examen à l’estomac. Lors de ce simple examen, elle a contracté une maladie nosocomiale à l’origine de la nécrose de plusieurs organes, rapporte 20 Minutes.
Son cas s’est ensuite été aggravé à cause d’un traitement non adapté. En effet, à cause de cette erreur médicale, elle a reçu un traitement à base de pénicilline alors que son dossier médical mentionnait bel et bien son allergie à ce médicament. A la suite d’un violent choc allergique, la mère de famille a dû subir l’ablation de son appareil digestif avec de se faire amputer de ses quatre membres quelques mois plus tard.
"J’ai perdu mes membres, mon mariage, mon travail (assistante maternelle) … ", confie Stéphanie auprès du quotidien régional Midi Libre. La quadragénaire, qui ne manque pas de détermination et de courage et devenue handicapée, s’est adaptée à sa nouvelle vie avec les prothèses. Elle a créé une association de sensibilisation des enfants au handicap.
Une procédure contre la clinique est toujours en cours. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Onia) lui a versé un dédommagement financier avec lequel elle s’est acheté une maison.
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