KONRAD K./SIPA
Martin Barison, ancien légionnaire de 30 ans, était jugé depuis le mercredi 15 juin par la cour d’assises du Gard pour le meurtre d’un enfant de 3 ans…
Devant la justice, Martin Barison a reconnu avoir frappé d’une centaine de coups de poing et de pieds le petit Ethan, l’un des deux fils de son ex-compagne, avec qui il était depuis 7 mois. La femme lui avait confié la garde des petits alors qu’elle allait voir des amies.
L’ancien légionnaire avait présenté plusieurs versions des faits pendant l’enquête, accusant même sa "petite amie" d’être responsable de la mort de l’enfant. D’ailleurs, elle a effectué une année de détention provisoire avant d’être innocentée. Devant la cour d’assises, Martin Barison, jaloux maladif, a fini par avouer en déclarant avoir voulu se "venger" de sa compagne.
"J’avais envie de la blesser, elle, et malheureusement Ethan était entre nous", a expliqué le mis en cause, dans des propos rapportés par les médias français comme 20 Minutes. "Ethan regardait la télévision. J’ai explosé, je l’ai tapé, j’ai donné des coups sur le ventre, je l’ai jeté par terre, il a tapé la tête plusieurs fois", a-t-il continué. L’enfant avait été retrouvé mort, le lendemain matin, dans son lit.
Les faits se sont déroulés à Nîmes, dans la nuit du 9 au 10 novembre 2019.
L’avocat général, Willy Lubin, avait réclamé une peine de 30 ans de réclusion criminelle, assortie de 20 ans de sûreté, envers le meurtrier. Par ailleurs, sa condamnation à perpétuité a été assortie d’une peine de sûreté de 18 ans.
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