Le réseau avait des relais à Rennes et Nantes. Des jeunes femmes roumaines étaient forcées à ‘se vendre’.
Dix suspects ont été interpellés en Métropole, dont 3 incarcérés, en marge du démantèlement d’une filière roumaine de proxénétisme et de traite d’êtres humains, selon le parquet de Rennes. Comme le note 20 Minutes, l’organisation agissait dans tout l’Europe.
Elle exploitait de "jeunes femmes roumaines acheminées en France et contraintes à une prostitution de voie publique et hôtelière, sous le contrôle direct et permanent de proxénètes en France, agissant (…) pour le compte de chefs basés en Roumanie", précise le procureur adjoint Emmanuel Razous. Ces femmes étaient surtout présentes dans l’Ouest de la France, à Rennes et Nantes.
L’argent issu de ce trafic était envoyé "par mandats" aux "chefs de clan en Roumanie ou récupérées en France par ces derniers". En 3 ans, la totailté de l’argent envoyé en Roumanie a été estimé à 1,2 million d’euros, sachant que des mandats de 487 000 euros ont été identifiés depuis 2015.
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Le mardi 11 juin, une opération judiciaire coordonnée a été lancée en Hexagone, en Allemagne et en Roumanie. Alors que 5 personnes ont été interpellées à l’étranger, 10 l’ont été en France.
L’enquête a été déclenchée en novembre 2018 par un juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, avec notamment les gendarmes d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique. En soutien : des unités européennes de coopération judiciaire ainsi que policière Eurojust et Europol.
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