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La piste du drame familial est privilégiée. Les trois corps ont été retrouvés devant le siège de l’association Don Bosco.
L’association Don Bosco s’occupe d’enfants handicapés. L’une des deux jeunes victimes de 11 ans, y était scolarisée. Ce sont deux salariés de l’établissement qui ont fait la découverte macabre.
"Le corps d’un père et de ses deux enfants, deux faux jumeaux, un garçon et une fille, ont été retrouvés vers 8 heures ce matin près de l’ITEP (Institut thérapeutique éducatif et pédagogique) de l’association Don Bosco où l’un des deux enfants, qui souffre d’un handicap psychique était scolarisé", a déclaré à la presse française le colonel Nicolas Duvinage, à la tête du groupement de la gendarmerie du Finistère.
"La piste privilégiée est que le monsieur, dont le corps a été retrouvé pendu à l’extérieur près des bâtiments de l’association, aurait tué ses deux enfants avant de se suicider", a-t-il tenu à faire savoir. Le garçon aurait été étranglé et la petite avait une plaie à la gorge.
La mère a été retrouvée saine et sauve chez elle à Brest, sachant que le couple n’était plus ensemble depuis 8 ans.
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Les autorités ont découvert chez le père une lettre de suicide. Selon les informations du parquet, la mère de famille avait la garde des enfants et "avait saisi le juge aux affaires familiales parce que la garde ne se passait pas très bien". Ce dernier avait alors ordonné en octobre une expertise médico-psychologique du père, un ancien sous-marinier de 57 ans.
Dans ses derniers écrits, ce dernier a dit en vouloir à "tous les services", estimant qu’il n’était pas "assez consulté sur le suivi de ses enfants".
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