Mimi Marchand, la patronne de l’agence BestImage, a été sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire du financement libyen.
La patronne de l’agence de paparazzis BestImage, Mimi Marchand, a été mise en examen dans un volet de l’enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy, début juin.
Elle a été accusée de "subornation de témoins" et "association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée".
Son contrôle judiciaire prévoit une interdiction de contact avec plusieurs personnes. Entre autres, la chaîne BFMTV a cité l’ex-chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog, et le directeur de la rédaction du JDD et de Paris Match, Hervé Gattegno. Pourtant, elle a violé ce contrôle judiciaire.
Mimi Marchand a en effet, échangé avec quelqu’un "avec qui elle n’avait pas le droit de parler". De ce fait, la célèbre figure de la presse people a été placée en détention provisoire vendredi, a indiqué à la presse française, des sources concordantes. "Une écoute a établi qu’elle n’avait pas respecté son contrôle judiciaire car elle a parlé à quelqu’un à qui elle n’avait pas le droit de parler", selon une source proche du dossier.
A l’issue d’une audience, elle a été incarcérée par un juge des libertés et de la détention. A l’heure actuelle, son avocate Me Caroline Toby n’pas réagi, note Le Figaro.
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