L’explosion d’une maison à Amiens (Somme) samedi matin a fait un blessé grave, tandis que les incertitudes qui ont régné toute la journée sur la possible présence de victimes sous les décombres ont pu être levées en début de soirée, a-t-on appris auprès de la préfecture.
AMIENS (AFP) - L’explosion d’une maison à Amiens (Somme) samedi matin a fait un blessé grave, tandis que les incertitudes qui ont régné toute la journée sur la possible présence de victimes sous les décombres ont pu être levées en début de soirée, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Le sinistre s’est produit vers 10H15 dans une habitation de la rue Ducange et a été suivi d’un incendie rapidement maîtrisé, selon la même source.
Un homme de 30 ans a été grièvement brûlé à 90% et transporté à l’hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), mais ses jours ne sont plus en danger. Il s’agit du locataire d’un appartement qui pourrait être celui où l’explosion s’est produite.
Dans un premier temps, les autorités pensaient qu’il se trouvait sur la voie publique lors du sinistre, mais il a en fait été projeté dans la cour, et tiré sur le trottoir par deux passants, avant d’être pris en charge par les secours selon la même source.
Une mère et ses deux enfants, qui se trouvaient sur la voie publique et ont été "choqués" par le souffle et le bruit de l’explosion, ont également été transportés à l’hôpital. Deux retraités qui se trouvaient dans un immeuble à proximité ont également été choqués, mais ont refusé d’être conduits à l’hôpital, selon la même source.
Initialement, les secours et la police pensaient que trois habitants manquaient à l’appel. Mais deux locataires absents lors du sinistre se sont manifestés, et les différents témoignages ont permis d’exclure l’hypothèse d’une troisième personne susceptible d’avoir été victime de l’explosion, selon la préfecture.
Des recherches ont été menées par des équipes cynophiles dans les décombres de la maison "éventrée".
L’origine de l’explosion reste indéterminée, bien que le gaz soit "vraisemblablement impliqué", selon la préfecture, précisant que l’enquête de police devrait permettre d’établir les causes du sinistre.
Quelque 80 sapeurs-pompiers et 30 policiers ont été mobilisés.
Le bâtiment où l’explosion a eu lieu est une annexe, divisée en appartements, d’une maison bourgeoise ancienne, située dans le quartier huppé de Saint-Fuscien.
Un adjoint du maire habitant à proximité a expliqué avoir vu après l’explosion une flamme "d’une trentaine de mètres" de haut, suivie d’un "nuage de fumée".
Les vitres de nombreux bâtiments à proximité, dont une école, ont été soufflées, selon le correspondant de l’AFP sur place.
Des habitants du quartier ont été regroupés dans un gymnase et pris en charge par les services municipaux, a indiqué la préfecture.