Willy G., un thanatopracteur (qui réalise de soins rendant au mort un aspect présentable) de 53 ans est accusé pour avoir tenté d’abuser sexuellement sur une défunte de 90 ans. Le tribunal d’Evreux l’a condamné.
Un fait inconcevable s’est produit en mai dernier quand Willy G., 53 ans, un thanatopracteur a tenté d’abuser sexuellement une défunte de 90 ans.
Cette information, révélée par le journal Paris-Normandie, est rapportée par La Dépêche. L’accusé a été jugé devant le tribunal d’Evreux (Eure) pour "atteinte à l’intégrité d’un cadavre" d’une femme de 90 ans qui vivait dans la région de Pont-de-l’Arche.
Mercredi 5 mai 2021, la chambre funéraire de Pont-de-l’Arche a fait appel à une société de thanatopraxie pour apporter les soins de conservation nécessaires à des cadavres. Le thanatopracteur Willy G, s’est occupé du corps de la défunte. Il a été pourtant surpris par un des agents des pompes funèbres de Pont-de-l’Arche, le pantalon baissé et le sexe en érection alors qu’il est censé s’occuper du cadavre. Il a tenté d’avoir un rapport sexuel avec la défunte.
Les agents des pompes funèbres ont tout de suite prévenu la brigade de gendarmerie. Les forces de l’ordre ont interpellé Willy G. Selon le capitaine de la gendarmerie de Louviers, la tentative est aussi punissable que le passage à l’acte. "Il n’a pas réussi à pénétrer la défunte mais il a été pris sur le fait", a-t-il indiqué.
Le quinquagénaire a reconnu les faits en expliquant qu’il a pris d’une "soudaine envie de découvrir une sensation inconnue". Sous le choc, le gestionnaire de la chambre funéraire a salué l’équipe qui a eu un comportement exemplaire en neutralisant la personne et en appelant immédiatement les gendarmes.
Willy G. a été placé en garde à vue avant une comparution immédiate pour atteinte à l’intégrité d’un cadavre. Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant sa convocation devant le tribunal. Par ailleurs, une expertise psychiatrique a été demandée.
Vendredi 18 juin, l’accusé a été condamné à 12 mois de prison avec sursis et à une interdiction définitive d’exercer son activité professionnelle. L’ancien thanatopracteur a été d’ailleurs, licencié par son employeur pour faute grave. Des proches de la défunte ont obtenu 1 300 euros de dommages et intérêts après s’être constituées partie civile lors du procès.
Me Jean-Christophe Garidou, l’avocat de Willy G. a signifié que son client n’a pas fait appel, et il accepte la sanction de la justice.
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