Ce rare cas de rage chez un chien détenu dans un refuge d’Évry-Courcouronnes dans l’Essonne a été confirmé par l’institut Pasteur.
Le chien est mort le 25 octobre dernier. Un rare cas de rage canine a été détecté dans un refuge de région parisienne. L’animal a mordu plusieurs personnes, mais les autorités se sont aussitôt occupées d’elles, a rapporté jeudi 27 octobre le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. "L’Institut Pasteur a confirmé (jeudi) un cas de rage chez un chien de type croisé Husky détenu dans un refuge d’Évry-Courcouronnes dans l’Essonne (91)", souligne le document relayé par Le Figaro. Selon toujours le texte, les victimes ont été prises en charge par le centre antirabique de l’Institut Pasteur et ont reçu un traitement prophylactique post-exposition, très efficace.
Le chien a manifesté de premiers symptômes de la rage le 19 octobre avant sa mort six jours plus tard. Durant toute la période de contagiosité (jusqu’à 15 jours avant les premiers signes), le chien a été isolé dans son box ou dans une courette de détente. "Au vu de la période d’incubation, le chien avait nécessairement contracté la rage avant son arrivée au refuge", est-il indiqué dans le communiqué. Les investigations se poursuivent, mais les premiers éléments ont révélé que ce chien aurait pu être importé illégalement du Maroc, pays où la rage circule à l’état endémique. L’ARS Ile-de-France a contacté les autres personnes identifiées comme ayant été exposées. Elles seront orientées pour une consultation dans un centre antirabique si leur exposition le nécessite.
Depuis 2001, la France figure officiellement parmi les pays indemnes de rage (hors chauves-souris). Toutefois, la maladie mortelle continue de circuler dans de nombreux pays, notamment en Asie et en Afrique, où le chien est à l’origine de la plupart des cas de transmission à l’homme, indique le site du ministère de l’Agriculture. Il est à noter que la maladie ne se transmet pas entre humains. En revanche, la contamination de l’homme par un animal se fait par la salive à l’occasion de morsure, griffure, léchage sur peau lésée ou sur muqueuse (œil, bouche), mais pas à l’occasion de caresses à l’animal.
Voir notre dossier sur les faits divers en France